Battlefield 3 – X-box 360

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Battlefield / C.O.D. même combat ! L’axe du mal ?
Pourquoi le TPS c’est mieux que le FPS ?

Ce n’est plus trop d’actualité comme entrée sur ce blog mais comme DICE, Activision, EA risquent de continuer à tirer en rafale sur le filon des FPS de guerre plus ou moins moderne, je vais me permettre mon arrivée ici avec ce « fleuron » du monde vidéo-ludique moderne.

Plutôt qu’un test, je vais prêter le flanc à la critique et narrer à la place ma tentative « live » quasi médicale d’appréhender ce blockbuster (qui a dit chirurgicale comme les frappes?).

Las, ce fut plutôt court, l’entrée en matière se fit par le lancement du mode solo, car je n’ai pas d’amis, même si en fait c’était avec quelques camarades que nous nous lancions dans Battlefield 3 quelques heure après sa sortie, hasard du calendrier plus que désir morbide d’être dans les premiers à succomber à notre condition homicide pré-déterminée de mâles caucasiens entre 17 et 45 ans.

Apocalypse de maintenant, l’histoire du soldat

Après quelques effets cinématiques, on comprend qu’on a affaire à un scénario de grande classe hollywoodienne de lutte contre le terrorisme, l’axe du mal et autres démons liberticides anti-démocratie etc. et que cette épique lutte va se voir traitée sous la forme d’un FPS.

Pour essayer de continuer de dérouler du général au particulier dans ce récit, il faut déjà faire un arrêt sur ce point et constater qu’aussi bien ce Battlefield que les Call of Duty en général rivalisent d’originalité pour nous vendre un jeu où on tire sur d’autres gars.

A croire que les scénaristes sont des fans du prix Nobel de la paix et actuel président des USA, ou de l’ex-président français pas du tout interventionniste, remettant à l’honneur des destinations touristiques un peu boudées ces derniers temps, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, certaines zones du Pakistan, d’Afrique etc.

Ça sent un peu le va-t-en guerre « engagez vous, engagez vous », et dans les US marines de préférence. A se demander si du point de vues d’autres pays autre qu’occidentaux, on ne pourrait pas se foutre un peu de notre gueule avec des stéréotypes de ce genre digne d’un clip de Katy Perry en plein désamour ?

Les gens de l’Est héros de J.V., ça ne peut exister que dans S.T.A.L.K.E.R. (Et encore parce qu’en face il y a des mutants) ? Et incarner un mec avec un flingue issu du moyen orient, ça changerait aussi.

Bref, j’ose me faire un peu l’arbitre de l’élégance géopolitique, en dénonçant ce zeste propagandiste habituel du genre car j’ai déjà lu des gens s’offusquant qu’en contrepartie on puisse incarner (en multi) les adversaires des vaillantes troupes de la liberté. Ou encore de s’épouvanter quand les productions locales hors monde occidental ont des héros qui sont de notre coté présentés comme les ennemis honnis. Mieux encore, ressortons nos bons vieux jeux Rambo 3 et battons nous contre les méchants soviétiques aux cotés des gentils et valeureux moudjahidins et autres talibans en plein effort de guerre ! Il semblerait donc que le monde soit mal foutu, que la roue tourne et que le jeu vidéo soit aussi teinté que nos politiques extérieures. Monde de merde comme disait l’autre, mais quel plaisir de se replonger dans ces univers si gais et colorés, limites fantaisies.

Ce ne n’est pas moi qui le dit, c’est le chiffre colossal des ventes de ce genre de produit.

Arrivé là, je commence déjà à subir les jets de cailloux des lecteurs me reprochant d’être un troll au minimum, un terroriste antidémocratique au pire, hippie et drogué. Mais au final, c’est plus un goût de joueur, ça me gave de jouer toujours le même type de gros bras « semper fidelis » qui laisse aucun de ses camarades derrière lui parce que.

Le FPS moderne, ceux qui vendent le mieux et orientent le marché, sont en train de sombrer dans le cliché. Pas que le TPS soit exempt de ce même reproche, mais l’autre genre qui marche bien a un peu la décence dans pas mal d’entrées, dont des prestigieuses, d’aller surfer sur des contrées plus fantastiques, tel Gears of war, ou surprise, on ne tire sur aucune engeance communiste ou barbu orientalisant. Mais j’aurais l’occasion dans d’autres posts d’affirmer ma préférence pour le genre ou le dépaysement d’ambiance.

Çà n’empêche pas de le vendre le Gears, et ce n’est pas que pour faire politiquement correct, niveau game play, le fantastique ou la S.F. permet plus de libertés, d’ennemis hors normes, mutants hyper mobiles, robots mesquins avec piles de rechange, zombies putrescents et contagieux, vélociraptor avec des lasers sur la tête, que sais-je encore.

Le FPS ne boude pas le genre et on trouve pas mal de contre-exemples (The Darkness, Bioshock par ex), mais le marché et les acheteurs boudent déjà un peu plus si on voit les volumes des ventes. Et vous voilà, comme nous autour de cette X box, avec les sempiternelles même armes, les sempiternelles même intriques ineptes à dézinguer les cibles mouvantes en face de nous.

Quincaillerie Columbine, le choix des armes

Les plus fétichistes pourront s’attacher à quel type de flingue existant tue mieux qui ou quoi, en paradant sur le coté tellement esthétique de l’arme. Oui, cet outil quoi, comme l’ordi ou la bagnole… Dans la vraie vie, ce qui doit tuer avant de vous faire tuer, dont on demande surtout à ce qu’il marche bien au bon moment, comme ces satanés pc toujours en panne à l’approche des deadlines.

D’ailleurs si on voulait vraiment faire totale simulation de guerre, on inclurait les pannes et autre enrayements, le sang et la poussière dans les yeux, et les petits bouts des chairs et os des potes explosés dans la bouche.

Bref, ces conseil de bricolos sont surtout là pour donner l’illusion au joueur d’avoir un style personnalisé. Mais bon, c’est pas le flingue qui va faire le jeu, tu te mets à couvert, tu repères l’ennemi avec cette vue si limité en périphérie du FPS qui rappelle le champ de vision diminué des alcoolos (à moins d’avoir un jeu qui gère 3 écrans), tu avoines la gueule de ton pote à 2m dans un tango mortel qui exclut au moins les bons vieux straff sautés ridicules et autre rocket jump désuet des anciens temps, le comble du « pas classe » de l’époque, tu head-shot, tu es content et fais la danse de la gloire, ça se résume souvent à ça.

C’est du défouloir, il en faut aussi.

Get ready ! De l’action plein les mirettes

Pour ce battlefield 3 et revenir au sujet, c’est évidemment un couloir que l’on parcoure (surtout le tutorial début dans le train, inutile au possible), bien lisse et graphiquement complet mais moins que sur pc.

Bon, pour avoir un ton un peu comparatif, le TPS aussi est bien linéaire comme genre, mais est plus jeune, il a une excuse signée par ses parents lui. Surtout il offre souvent une campagne solo généralement complète, moins bêtifiantes, avec même des scénars, plus ou moins réussis selon les genres. Le TPS se doit peut être plus que le FPS d’avoir un solo décent car l’accent sur le multi est moins mis en avant on dirait, ou même absent, comme dans Vanquish. J’écrirai mon amour irraisonné de ce genres de titres bientôt si je ne me fait pas péter les jambes par l’amicale Paintball / C.O.D. / N.R.A. du quartier.

Comme argument à charge dans ce dossier du FPS de guerre moderne, les plus vieux rabats-joies d’entre vous pourront arguer que les maps des FPS d’antan, même en solo, sont un poil plus développées que dans nos têtes d’affiches bien connues et redondantes.

Mais revenons au Battlefield, sur un parking d’Irak plus exactement, où de méchants terroristes tapis dans l’ombre arrosent l’unité de quelques tirs de rpg (le lance roquette russe, pas de vieux invendus de final fantasy XIII). Heureusement, Dieu, celui des gentils je suppose n’ayant pas fait mon catéchisme, les encadre d’un halo lumineux bien clignotant pour nous indiquer où tirer et nous apprendre les bases du combat. Si l’un de vous, qui a fait son service, a vu un jour ces halo à l’entrainement, qu’il m’écrive de suite et me dise ce qu’il prenait à l’époque, ça m’intéresse.

Ah, le coté tuto, c’est sympa, mais au bout de 30 jeux du même type, ça commence à faire.

Passons, arrive une fameuse scène de sniper ennemi qui vous ennuie sur un toit, où pour passer, sans pour avoir trop cherché, il faut reproduire les moves imposés du script, sous peine par exemple de voir vos potes ne jamais vous faire un feu de couverture.

Bon sang, mais je croyais, après avoir vu le maître de guerre, que la première qualité du marines c’était l’adaptabilité, l’improvisation. C’est Clint Eastwood qui le disait (et traitait aussi les recrues marines de jeunes branleurs d’enfoicouilles) !

Cette scène, dans les previews du jeu avant sa sortie, avait fait grand bruit. Dommage qu’une fois vue, il faille la refaire à l’identique sans trop avoir de possibilité d’opter pour quelque chose de différent ou de jouer un peu aussi. J’ai été témoin des efforts d’un naïf et jeune innocent pour chercher une porte de sortie à cette inexorable chorégraphie, et échouer sa scène maintes fois, jusqu’à la refaire bien tout comme dit… Pavlov vous dit merci et jamais tu n’essaieras plus d’innover en jouant mon fils.

Bon, cette porte ouverte du scriptage à gogo enfoncée, laissons sa chance au produit et arrivons au bas d’un immeuble avec l’escouade, planqués comme des héros derrière une voiture, où mes camarades marines tergiversent en bavardages intéressants au possible pour savoir si il vaut mieux passer à droite ou à droite. Bref, étant un joueur contrariant et n’attendant pas la fin de ces inepties de pucelles guerroyantes, je me suis dis, sous le regard goguenard du civil irakien blasé de voir tant de courage, que j’allais aller voir à gauche si j’y étais.

Que n’ai je fais ? Un panneau de message clignotant en rouge écarlate m’intimait l’ordre de ne pas aller là bas et de rejoindre la zone de couloir, enfin de combat.

Au final, c’est une Fatality…

Là, c’est le moment où j’ai posé le pad en me disant que c’était assez le foutage de gueule, je suis libre et je risque la cour martiale si je veux si ça me permet de jouer. Il n’y a même pas à savoir si il y a plus derrière, même si la déontologie d’un testeur pousserait à finir l’ensemble avant de juger.

Mais là c’est au dessus de mes forces, entre l’I.A. qui ramasse les restes et un contexte qui me laisse froid comme la guerre, le jeu a déjà gaspillé tout son capital vulgarité avec moi avec ces première et longues minutes de souffrances.

Surtout, après des longues années d’exploitation du filon, je suppose que je ne suis pas le seul à avoir remarqué tous ces petits travers du genre en général, et de ces séries en particulier.

Donc pour éviter de vous embêter plus longtemps, il valait mieux que j’écourte mon expérience.

…ou un 3 hit-Combo ?

Alors je vois déjà dans le fond les adeptes du genre me rétorquer que Battlefield ou C.O.D. sont des jeux multi. Ben voyons, à 70 € le truc, avec les frais de dév de ces modes solos tous aussi entachés les uns que les autres des même tares effleurées plus hauts, la débauche de moyens de cinématiques, de doubleurs (Benoit Magimel pour le dernier C.O.D. il me semble), de mise en scène cinématographique (sic), vous le payez ce mode solo.

Cessons radicalement l’imposture du mode solo, ou alors, autre proposition, faites en un pas trop mal (on peut être un utopiste des fois en fin de post).

Si ces jeux n’était que multi, Messieurs les dév, livrez les sans, et à 40 €, complets sans les DLCs à rallonge.

Mieux, pour du multi, préférez Bomberman, ça coute moins cher, le mode story aussi est pas super mais le multi dépote et on a moins l’impression de regarder les infos.

Ou alors pour les acheteurs, allez pratiquez le tir en vrai, pour une bonne partie des joueurs, vous êtres dans un pays ou vous pouvez avoir une arme et aller à la fac ou au ciné avec, presque sans encombres (je parle au public anglo-saxon surtout là).

Call of Duty ou Battlefield, l’intérêt solo me paraît très discutable évidemment, ainsi que la démarche commerciale, à part le drain évident d’argent de la masse de fans. D’autant plus que ces produits proposent un peu le fond du fond de l’originalité ou de la narration, un peu comme certains produits hollywoodiens en pleins manque d’inspiration en ce moment.

Ce nivellement par le bas commence à fatiguer un peu, ce qui a transformé cette rubrique en pamphlet contre le genre FPS (de guerre moderne). Mais rassurez vous, tel Jean-Pierre Raffarin habité par la positive attitude, je livrerai bientôt une vista de trucs qui m’ont fait plus kiffer, en mode TPS et proposant un peu des contre-pieds de ce qui m’a été infligé ce jour là.

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4 réflexions au sujet de « Battlefield 3 – X-box 360 »

  1. Dieu sait que je t’aime mon gendre idéal en low poly… Mais ta haine de taliban du jeux vidéo obscurcit quelque peu ton jugement. Comme dirait l’autre, tu te trompes de colère.
    On est d’accord sur la propagande et le culte de la pétoire de ce genre de jeu.
    On est aussi d’accord que les clones du genre s amoncellent avec de rares innovations.
    Mais si tu pestes sur l omniprésence des Fps ‘In god we trust’ tu devrais aussi pester sur FIFA ou PES qui ont strictement les mêmes symptômes d exposition et d’inaltérabilité.
    Ça se vends, le peuple réclame cette soupe… Brandir un Ak-47 ou shooter dans un ballon , ça leur parle que veux tu…

    Cependant tu bullshites un peu sur la réelle qualité et variété des FPS.
    Je vais me contenter de parler de ce que je connais et que j ai bien pratiqué.
    Bad company 3 je n’y ai jamais touché mais j ai pas mal joué au 2 en solo comme en multi. Si le solo ne m’a pas laisse de grands souvenirs ( j’ai arrêté en cours de route) j ai beaucoup joué au multi. Et ce putain de Fps de guerre moderne est … Fun.
    Les bâtiments quasi intégralement destructibles, la large game de véhicules terrestres aériens et aquatiques , les maps ouvertes gigantesques , les classes complémentaires , les avantages des squads, le enemy tag, les types de parties rush comme conquest… Tout cela offre une expérience de jeu sans cesse renouvelée .
    C est putain de bien foutu, c est grisant, et ‘bordel de merde’ c est intense. L usage de micro entre membres d une même squad est indispensable. Et les moments mémorables s’accumulent. 
    En medic, sur le champ de bataille, je relève les membres de ma  squad sechés par un obus. Je tage les positions ennemies pour un soutien aérien, je force quelques planqués à sortir de leur abris via une grenade fumigène pour que nos snipers les cueille à leur sortie. 
    Je récupère un matos de techie pour finir le travail en détruisant un blindé… Et je meurs beaucoup naturellement.
    Je me suis découvert mauvais perdant/gagnant et un vocabulaire particulièrement orduriers sur ces jeux la, le tout dans une grande jubilation.

    Pour COD j ai joué au Modern Warfare 1 et 2 en solo comme en multi.
    Mon enthousiasme sur le mode multi reste semblable à ce que j ai décris plus haut.
    Bien que ces jeux restent différents. Les fusillades y sont plus locales sur des espaces plus réduits. Mais le plaisir est intact. L usage des perks est judicieux. La vitesse , la réactivité et la ruse dominent. Cligner des yeux peut s avérer fatal.
    Mes LAN party restent mémorables.

    Tu me diras, et le solo dans tout cela ? Celui que tu paies dans le lot. J’y viens mon ami aux 17 printemps perpétuel , j ‘y viens!

    J ai aussi fais les modes solos de ces deux COD en entier.
    Certes c est scripté et pompeux mais j ai aimé ça! Une course poursuite dans des favélas sur du Hans Zimmer, ben ça me parle. T en prends plein les yeux sans être un bête spectateur de l’action.
    La mise en scene , l’ambiance , (car les COd se paient le luxe d’etre beau) aident a oublier certains passages qui virent au corridor.
    Ainsi ça ne me dérange pas de suivre les pointillés de temps en temps parce que c’est un accord tacite sur cette gamme la. (Tout comme je peux être conciliant avec le scénario d un MJ autour d une tablée de jeu de rôle ). 
    J’en viens à m attacher à certains de ces personnages .(le doublage de Marc Alfos aide. paix à son âme )
    J ai adoré cette mission flashback ou Price et MacMillan partent en mission camouflage sur Pripyat pour dégommer Zakhaev. Tu rampes en plein territoire ennemi. Longeant les blindés et les troupes ennemies dans les hautes herbes, tu pries pour ne  pas péter…
    Plus tard tu laisses ton Barret encore fumant ,tu dévales les escaliers d’un enfer urbain de fin du monde et tu sprintes avec ton camarade blessé sur le dos jusqu au point d extraction , avec les ultranationalistes au cul…
    Oui je portais du kaki et j’y ai pris du plaisir.

    Tu ne vas quand même pas pester sur ta vue périphérique dans un Fps?
    C est sur que c est moins facile quand on est habitué à la vision miraculeuse d un TPS qui te permet de lorgner tes ennemis sans oser lever la tête hors de ton bouclier de béton…
    C’est simplement un autre style de gameplay. Ca n est pas pour rien qu on décrit les TPS comme du Duck & Cover sans que ce soit un sobriquet…
    Et décrier la variété des fps est absurde. 
    Tu sais très bien que ces deux genres ont été décliné à toutes les sauces…
    Tu cites toi même les excellents Stalker ou Bioshock.
    Mais souvenons nous de Call of Juarez , Portal , Team Fortress, Left4Dead, Bulletstorm, Brink, Borderlands, Métro 2033, Jericho  ou même Zeno Clash…

    Et je dis cela sans décrier le style TPS. J en bouffe autant que je peux ,de Army of Two à Dead Space. Sans parler de jeux plus hybride comme Red Dead Redemption ou Mass Effect.

    Bref le Fps à de multiples visages sans désert eagle et chants patriotiques.
    Vivement Dishonored moi je dis !

    • Ah, mon cher admirateur secret, toi qui a percé ma vraie nature, O rustre, je vais aussi balayer ton masque d’anonymous vengeur en représailles:
      Je sais ce que tu as fais l’été dernier et que tu as mauvais goût, la preuve tu m’as invité à venir te voir IRL et passé la journée avec moi il y a peu. Vil corrupteur !
      Pire, tu m’as fait jouer au mode co-op du dernier Saint Seiya ps3 qui est bien loupé et je me garde bien de me prononcer sur le jeu, on n’égratigne qu’une idole à la fois quand on est poli… nan, qu’est ce qui me prend ? C’est loupé comme jeu comme les autres Saint Seiya, moins loupé juste ! Si c’est pas une faute de goût et un sévice ça (qu’on a rattrapé après, on s’est bien amusé sur les autres jeux). Fin de la parenthèse.

      Allez, comme on se connait, tu sais que c’est taquin, je vais faire du clash buzz (ou pas, je suis si mignon quand je fais des réponses pas préparées).

      Je le répète, la tendance de fond comme on dit dans les grands médias, c’est plus la guerre moderne à la petite semaine en vue à la première personne que de la grande originalité qui marche.
      Et le TPS en proportion a moins de représentants tout court et moins de rejetons de ce style à mon avis (surtout du poids et du calibre des C.O.D. ou Battlefield) mais sombrera aussi peut être globalement dans la trivialité du manque d’inspiration, pour des raisons mercantiles un jour qui sait et ça me gavera tout autant le moment venu. Je ferai un autre post ce jour-là, en attendant je reste d’accord avec moi.

      Les contres exemples FPS existent mais je l’avais écrit, donc tu me cites avec plus d’exemples justes, en étant toutefois hors sujet avec les jeux pas sortis dont on ne peut prévoir le succès ou pas et dont on ne sait pas si ils définiront une orientation pour le futur de ce genre.

      The darkness 2 dont le rendu graphique me paraît artistiquement plus attrayant, et le système plus jubilatoire, et où même le héros et son intrigue plus attachants que ceux d’une quelconque guérilla mise en scène pour glorifier les fantasmes de puissances de jeunes ados occidentaux cherchant une identité virilisante, ne semblent pas l’avoir sauvé d’une grave baisse de prix sur le second marché et dans certaines enseignes. Je te citerai il y a peu « il n’a pas du marcher » ^^ .

      J’entends tes arguments et tes sentiments éprouvés. Mais pour le moment, c’est parce que tu n’as pas d’âme que tu tolères d’incarner Mullins ou tout autre héros de FPS de guerre, et si le champ de vision ne dérange que moi, c’est que je n’ai pas muté en homme mouche à écharpe rouge.
      Je demande alors d’une expérience visuelle de profiter des deux plus beaux yeux marrons de la terre pour admirer la chair qui se déchire sous mes balles, sans des œillères à équidés et bovidés qui vont à l’équarrissage (quoique, c’est peut être pour ça que la vue est si limitée… Aurais je compris une des mécaniques de game play du FPS ?).

      Si au moins c’est pour kiffer un peu, tripper et m’amuser, je pardonne cette limitation, mais en TPS, je préfère voir le cul de mon perso voir si il est bien moulé (surtout si c’est un beau booty de sheva qui défonce des zombies, ou un petit boule de chinoise qui te snippe ta pipe à 200 m).
      Comme souvenirs de guerre, ça ne vaut pas le même pesant de testostérones que tes barbaries sur du Hans Zimmer pompeux dans des pays déjà assez pauvre pour que ton perso de jeu vidéo n’ailles pas y foutre le boxon avec son ethnocentrisme d’occidental sur-alimenté aux steaks aux hormones et se réjouisse en plus d’avoir le droit, la vérité et la liberté avec lui…
      Mais ça se défend aussi comme point de vue de plaisir de jeu et c’est plus agréable à regarder je trouve (ah, on est pas sérieux à mon âge).

      Toutefois, toutes ces expériences de guerre vidéo-ludique que tu me narres sont d’un cliché et tellement emprunté comme je le décrivais, aussi hollywoodienne qu’il faut et ce n’est pas un compliment (surtout en ce moment). Je suis moins bon public que toi, surtout si on compare nos gouts cinés du moment, et tu comprendras donc que je reste hermétique à la mystique de la narration des C.O.D.

      Il est plutôt loin le temps où dans ton Battlefield en solo tu pouvais attaquer ton Iwo Jima par la face qui te plaisait ( je me rappelle du coté aérien voire acrobatique) et jouissait de la liberté du déroulement de l’assaut. C’est de moins en moins le cas, quoique tu en dises, et le souffle épique de ces expériences est asthmatique en diable, quoique léché visuellement.

      Tu a bien sûr fais encore le jeu de l’argument multi qui a du être inventé par un des commerciaux de ces firmes. Tourné dans tous les sens, Battlefield 3 en magasin à 70 € (sans les dlcs) le 13 aout 2012, c’est plus que LOL, enfin pour ceux qui l’ont pondu et si quelqu’un l’achète encore.

      Pour revenir sur ta boutade de début, je râlerai sur le foot console un autre jour (après tout j’ai connu les début de FIFA presque in utero, je peux aussi en parler).
      Je ne vais pas faire hors sujet de suite, déjà que j’ai été bien private dans ma réponse ma petite poule boy ^^.

      On continuera à se latter en multi sur du TPS si tu veux bien, je suis pas convaincu que tu réussiras à m’amener sur le champ de bataille de l’appel de l’honneur des opérations noires de la mort en très mauvais compagnie.
      je pense qu’on s’est trouvé un ou deux terrain de jeux possibles pour ça et tu me rabattras alors mon caquet d’extrémiste libidineux (peut être^^).

      Et si je ne m’abuse, tu peux aussi écrire sur les FPS qui sont bons (S.T.A.L.K.E.R.?) et si je suis sympa, je viendrai pas trop poster de comments. (mais sait-on jamais, ce kelesis est un vrai c…rd !)

  2. Salut, je vais faire court.

    COD ça suinte la le pu vaginal. Lancer la campagne pour moi, c’est comme avoir éclater sur soi un ballon rempli de chiasse. T’en prends plein la gueule et après tu te gerbes dessus. Le multi c’est une vaste blague, entre les hit box tellement énormes que tu peux faire un headshot sans toucher le mec et les bonus que tu débloques après avoir flingué 10 mecs style hélicoptère qui défonce 20 mecs en mode automatique pendant que tu continues tes frags, sérieux c’est un fps pour les ados complètement cons.

    Qu’on leur foute Q3 dans les mains à ces branleurs ! En même temps, ça sera trop dur pour ces trous du cul et ça demandera du dlc à 10-15 euros pour 2 skins et 3 maps.

    Je suis grossier depuis que le jeu vidéo va mal, veuillez m’excuser.

    Pour parler de Battlefield et pas BF comme disent les jeunes vu que maintenant il y en a 12 des battlefield, je dirais qu’ils auraient du faire que le 1er (battlefield 1942) auquel je jouais en LAN de 20h à 8h dans ma salle réseau au centre ville de Montpellier et ne pas reconduire. Ou alors, faire du patch à la Eve Online, c’est à dire des maj gratos comprenant du nouveau contenu et une refonte graphique. Ou même, nous proposer des addons classiques pour améliorer le jeu et le tourner d’avantage vers le difficile.

    Aujourd’hui Battlefield, c’est une petit bac à sable qui sert de map, des armes de ouf, de l’xp pour débloquer des armes uber oufdingue et des dlc pour que toi pauvre con tu payes ton jeu 100€ au final. Et après on me demande d’où vient mon pseudo… Et en plus, en multi tu joues avec des connards qui prennent des véhicules de transport tous seuls (wtf) et t’es obligé de te taper tout à pied comme un con. Heureusement que les maps sont petites, imagines toi te taper la map en Syrie dans BF1942 à pinces ou même Koursk.

    Je parle pas de la campagne solo, j’ai joué 10 minutes à celle de BF3.

    Et ouais, Bomberman. Un carré, 4 mecs avec des bombes, un jeu mythique.

  3. C’est joliment dit ^^ j’aime le style; direct et sans fard. C’est vrai qu’il y a tant à dire sur la décrépitude actuelle, j’avais oublié les hit boxs permissives pour laissez penser qu’on est si bon au tir, un très bon point relevé. Et si même le multi ne donne pas de satisfaction avec des habitués incivils qui sont encore coincés avec leurs révisions du brevet des collèges, ça fini de couper les envies de donner une chance au genre. Comme dit l’adage, c’était mieux avant (peut être ?)

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